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Licenciement verbal : attention danger !
Un salarié reçoit un appel de la DRH l’informant de son licenciement et du fait que la lettre recommandée avec accusé de réception (« LRAR ») lui notifiant ce licenciement venait d’être envoyée.
Le salarié a contesté cette mesure, considérant qu’il avait fait l’objet d’un licenciement verbal.
La Cour de cassation rappelle que la rupture du contrat de travail se situe à la date où l’employeur a manifesté sa volonté d’y mettre fin. Elle en déduit que, le salarié ayant apporté la preuve de l’appel avant la réception de la LRAR, le licenciement verbal était établi. Elle juge donc ce licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Cass. soc., 3 avril 2024, 23-10.931
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